21 Juin 2019
Bonjour ! Malgré mon peu de temps dédié à la lecture cette année, je me suis lancée dans l'aventure de La Ligne Verte, tout en sachant que j'aurais bien du mal à le finit. Ce qui s'est révélé juste, mais pas seulement à cause du manque de temps. Plongez dans les profondeurs d'un thriller plus fantastique que d'horreur, et plus intriguant que haletant.
Paul Edgecombe est directeur du bloc E d'un pénitencier, responsable des exécutions sur la chaise électrique lorsqu'il est confronté à un cas particulier. Et pas qu'un d'ailleurs. Tout d'abord, il y a ce jeune et insupportable Percy Wetmore, imbu de lui-même et qui ne compte que sur ses relations avec les hauts-gradés de l'administration pour s'assurer une défense. S'il se retrouve dans un tel milieu c'est pour assouvir sa méchanceté sur des condamnés qui sont de toutes façons destinés à mourir. Comme s'ils en avaient besoin. Enfin, le nouvel arrivant William Wharton - surnommé Wild Billy, lui, en aurait besoin. Sauf que Percy est trop apeuré pour oser se confronter à lui. Il préfère torturer les petits faibles comme Edouard Delacroix, tueur en série et qui élève une souris dans sa cellule. Elle s'appelle Mister Jingles, et sa simple arrivée dans le couloir vert du bloc E était une grande première. Le second évènement qui a vraiment marqué le directeur était cette année 1930, où John Caffrey a intégré le bloc. Gand noir à l'air perdu et aux yeux doux, le boss Paul Edgecombe est persuadé qu'il n'est pas l'auteur du meurtre de ces deux jumelles que l'on a retrouvées dans ses bras et le crâne fracassé. Pourtant, et il est bien placé pour le savoir, il ne faut pas se fier aux apparences, et encore moins à un condamné. La justice n'est pas fiable et les recherches ne sont pas allées loin : à Cold Mountain en 1930 et un noir, l'affaire est bouclée, ils ont trouvé le coupable idéal que personne ne viendra réclamer. Il est seul au monde. En réalité, il ne l'est plus depuis qu'il a sauvé le boss d'une infection incurable grâce à une technique… des plus mystiques. John Caffrey n'est pas un assassin, et Paul Edgecombe commence son enquête à travers les préjugés et les secrets.
Sachez tout d'abord que j'ai trouvé cette histoire en quelques points similaire à une série nommée "Castle Rock" et réalisée à partir d'un roman de Stephen King.
Voici mon article précédent sur cette série, n'hésitez-pas à aller y jeter un petit coup d'œil car elle vaut mieux (de mon point de vue) que ce roman à peine terrifiant.
Ayant adoré la série, je pensais qu'il en serait de même pour ce roman, mais je suis restée déçue. Ma mère me l'avait conseillé en me disant que j'allais être "happée dans un univers fantastique"… Mmmh. Comme je vous l'ai dit, j'ai eu très peu de temps durant ma dernière année de lycée, ce qui n'a pas facilité la lecture de La Ligne Verte. Mais je savais que si j'aimais vraiment je ne le lâcherais plus. Sauf que je n'ai pas accroché. On prend énormément de temps à entrer dans l'histoire. Plus précisément, le vieux directeur en maison de retraite revient sur ces évènements et précisant les moindres détails, ce qui fait que j'attendais toujours LE point où l'histoire me happerait, par ses évènement étranges et ses nœuds tortueux. Point qui n'est jamais venu parce que l'intrigue s'étendait et se déroulait très lentement ; de sorte que je n'attendais plus rien de l'histoire. Le plus dommage, c'est que j'avais deviné la fin. Vous me direz "c'est bien, tu deviens une habituée" (oui, une habituée avec sept livres dans la poche), mais je pensais que cela serait plus phénoménal.
Concernant la forme, l'auteur réfléchit à la peine de mort, et cela se sent très bien.
La vie, la vraie, est hors de prix, et on n'est jamais sûr du résultat.
Sauf que c'est inévitable. Il y a trop de réflexions, trop de détails et l'intrigue n'allait pas assez vite à mon goût. Pour terminer ainsi, vous comprenez que je suis extrêmement déçue. Pour le temps que j'ai pris à le lire et les efforts que j'ai fourni pour le finir, je m'attendais à plus - surtout venant de Stephen King (mon idole de toujours). Mais bon, on ne peut pas tout aimer, les goûts et les attentes évoluent, et peut-être trouverez-vous votre satisfaction personnelle dans le coup de cœur de ma maman.
@India - 14/06/2019