2 Janvier 2018
C'est en revoyant mes lectures analytiques pour le bac blanc (😒) que je me suis rappelée que j'avais ce livre. Certes, je me suis (juste un peu) inspirée de mon cours, mais c'est donc une bonne application. Bref, cette petite pièce est une comédie qui ne possède pas d'acte mais se découpe en treize scènes, et l'action se déroule très rapidement. Marivaux est un auteur considéré comme révolutionnaire, construisant les prémices de la Révolution Française.
Éraste a demandé à son valet Merlin de divertir la mère de sa future, Madame Argante. Pour se faire, Merlin a contracté son génie afin d'imaginer une comédie où sont acteurs la soubrette Lisette qui lui est promise, et le couple que l'amour destine constitué de Colette, une coquette de village et de Blaise, un jardinier. La trame est une intrigue amoureuse où Merlin et Colette font semblant d'être amoureux, observant de travers les réactions de Blaise et Lisette. Cependant, lorsque Madame Argante arrive, elle refuse de voir la comédie qui a été prévue en son honneur. Pour lui faire une farce, Madame Amelin, la tante d'Éraste, décide de jouer la comédie en lui disant que si celle refuse de voir la comédie, celle-ci annule le mariage d'Éraste avec Angélique. Elle propose à leur amie commune Araminte de jouer le jeu ; qui s'y prête à cœur joie. C'est ainsi donc choquée que Madame Argante accueille la nouvelle désespérante. De leur côté, les acteurs répètent. Mais Blaise s'embrouille dans son rôle lorsque Merlin demande Colette en mariage, et Lisette s'échappe dans des insultes afin de ne pas jouer la prochaine scène.
Contrairement à ce que j'imaginais, cette histoire est très courte. Après que l'on ait travaillé une partie en classe, je me suis rendue compte que je n'aimais pas du tout le style. Mais j'ai quand même lu le livre pour ma culture personnelle. Par contre, on parle bien d'une relation maître/valet, hein ? Vous verriez la manière avec laquelle Merlin s'adresse à Éraste !
(MERLIN :) Avez-vous jamais acheté le recueil des chansons du Pont-Neuf ? Tout ce que vous y trouverez de beau est de moi. Il y en a surtout une demi-douzaine d'anacréontiques qui sont d'un goût...
ÉRASTE : D'anacréontiques, oh ! puisque tu connais ce mot là tu es habile et je ne méfie plus de toi [...].
Heu, ça va les chevilles ? Tu parles quand même à un "supérieur hiérarchique" (bon désolée pour l'inégalité du moment mais un minimum de respect, s'il-vous-plaît !) En plus Merlin se fout littéralement de lui avec les anacréontruc. Est-ce-que c'est voulu que le public ne sache pas ce que ça veut dire ? Ou c'est uniquement moi qui suis dépourvue de culture... Ensuite, il y a certains passages trop complexes à mon goût, comme :
MERLIN : Cette question-là nous présage une querelle.
LISETTE : Tu n'en es pas encore où tu penses.
MERLIN : Je me contente de savoir que j'en suis où me voilà.
Hou, comme on dit, ça clashe !
J'ai adoré le personnage de Blaise, il est trop mignon ! Il se met à pleurer quand Colette feint l'avoir repoussé.
MERLIN : (À Blaise.) Paix donc ! (À Colette.) Vous n'avez qu'à dire à vos parents que vous ne l'aimez pas.
COLETTE : Bon, je li ai bien dit à li-même, et tout ça n'y fait rien.
BLAISE, se levant pour interrompre : C'est la vérité qu'elle me l'a dit.
Enfin, pour conclure, même si certains personnages m'ont plut et même si c'est pour la culture générale, ce livre n'est pas forcément le meilleur à lire. Bon, maintenant j'ai passé mon oral et tout s'est bien passé. Pas de panique 😉.
@India - 02/01/2018